doit on avoir peur de la bulle immobiliere ?

On le sait et on ne cesse d’en faire l’expérience chaque jour, la pandémie a affecté foncièrement notre monde. Et ceux a tous les niveaux et autant vous dire que le monde de l’immobilier n’y a pas échappé …
Au contraire.
Cela faisant 20 ans que les prix de l’immobilier n’avaient pas autant grimpé en une seule année selon l’OCDE : +5% en 2020 en moyenne sur les 37 pays concernés.
Entre changements de mode de vie et placements refuge, tout pousse pour que la bulle immobilière continue son ascension
Bulle immobilière au sein des pays de l’OCDE
La bulle immobilière n’est pas présente qu’en France. Loin de là. Si la hausse moyenne est de plus de 5%, un record vieux de 20 années, tous les pays suivent la même tendance : USA, Australie, Chine, Danemark… Les raisons de ces explosions des prix sont connues : les conditions de financement sont toujours autant attractives, peu de placements alternatifs permettent d’espérer de tels rendements. Et surtout ce changement de mode de vie, avec le sacre du télétravail dans les pays riches.
Les télétravailleurs souhaitent donc en profiter pour acquérir des biens plus confortables, fuir les centre-ville bondés, pour des espaces plus grands.
Des bulles immobilières clairement identifiées
Le terme de bulle immobilière est clairement lâché en Chine, tout comme au Danemark. Dans ce dernier pays, les conditions de financement ubuesques permettent d’emprunter à taux négatifs (crédit hypothécaire). Bilan les prix de l’immobilier flambent. En Australie, record absolu de demandes de crédits immobiliers. Aux USA, le prix de l’immobilier grimpe encore fortement, alors que le creux de la crise financière de 2007 avait déjà été largement comblé. Aux Pays-bas, la hausse est de +7.8% en un an, après une hausse de 6.9% en 2019.
Explosion des bulles immobilières ?
Pour l’instant aucun signe ! Au contraire, les banques centrale font tout pour que les bulles financières perdurent. Sur les marchés financiers les records sont légion, alors que l’économie n’est pas encore bien repartie partout. Si la crainte du retour de l’inflation est réelle, les banques centrales répondent qu’elles feront tout pour juguler une inflation trop forte par rapport à la remontée des taux d’intérêts. En clair, vous pouvez investir sereinement… Jusqu’à quand ? Là, c’est déjà moins clair.
Mais dépêchez-vous quand même